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CICATRICES

Cicatrices

les causes

La peau comprend trois couches, l’épiderme superficiel (non vascularisé), le derme (profond et vascularisé) et l’hypoderme.

Lorsque la peau est blessée, une réparation naturelle s’effectue, la cicatrisation : elle a pour origine le derme. La cicatrice est la trace visible d’une lésion du derme après ce processus de cicatrisation.

La cicatrisation

Lors d’une blessure du derme, différents mécanismes cellulaires et biochimiques vont contribuer à le réparer.

Ils font intervenir localement des facteurs de croissance, qui activent les cellules souches en fibroblastes.

Ces fibroblastes vont alors synthétiser les composés de la substance fondamentale dermique : acide hyaluronique, collagène, élastine…
Dans 75% des cas, la cicatrisation aboutit à une marque plane, souple et lisse, reproduisant toutes les qualités mécaniques de la peau.

Mais dans 25%, les fibroblastes produisent un excès de collagène, d’où une cicatrice parfois boursouflée, aussi appelée cicatrice hypertrophique jusqu’à chéloïde.

Les facteurs retardant la cicatrisation

De très nombreux facteurs peuvent occasionner un trouble de la cicatrisation :

  • Facteurs généraux ralentissant la cicatrisation

Les principaux sont le tabac, l’alcool, les maladies métaboliques (diabète sucré, hypothyroïdie), les carences, les troubles circulatoires, les maladies chroniques ou certains médicaments (corticoïdes…)

  • Facteurs locaux retardant la cicatrisation

Il peut s’agir de facteurs mécaniques (grattage, pression, frottement, taille de la plaie…), inflammatoires (dermite, mauvaise hygiène, hématome…) ou encore infectieux.

Quels problèmes rencontrent-t-on pendant la cicatrisation

Les peaux cicatricielles sont plus fines et moins résistantes, elles ne contiennent ni fibres élastiques, ni follicules pileux. Une réaction inflammatoire est donc tout à fait normale dans le processus de cicatrisation.

Il y a tout de même des évolutions à surveiller : en cas d’infection, de formation excessive de tissu cicatriciel, de contraction de la zone, ou de dyschromie (pigmentation de la cicatrice différente de celle de la peau), n’hésitez pas à consulter.

les différents types de cicatrices 

Les cicatrices plates ou blanches

Ces cicatrices sont les plus communes. Boursouflée et un peu rouge au début, elles finissent souvent par s’estomper. Dans les cas où elles restent visibles, elles prennent une forme plate et une teinte plus claire que la peau (d’où leur nom).

Les cicatrices atrophiques

Très courantes sur le visage, elles résultent majoritairement d’une acné ou d’une varicelle mal traitées. Ces cicatrices se forment à la suite d’un arrêt prématuré de la cicatrisation, souvent dû à un grattage ou un frottement sur la zone pendant la cicatrisation.
Elles sont reconnaissables à leur forme circulaire, souvent creuse.

Les cicatrices dépigmentées ou hyperpigmentées

Ce type de cicatrice, plus couramment observé chez les sujets à la peau métisse ou noire, est due à une production accrue de mélanine en réponse à une réaction inflammatoire.
Elles peuvent prendre des formes très diverses mais se caractérisent essentiellement par leur couleur foncée, souvent non raccord avec la couleur de peau.

Les cicatrices hypertrophiques

Les cicatrices hypertrophiques résultent de la perturbation de la cicatrisation par un corps étranger. Localisées et boursouflées, ces cicatrices sont assez fréquentes en cas de brûlures ou de césarienne sur les peaux foncées ou les enfants.

Les cicatrices chéloïdes

Ces cicatrices ont le même aspect que les cicatrices hypertrophiques (boursouflures et teinte rougeâtre). Cependant, elles sont dues à une prolifération du derme et leur forme finale est bien souvent plus longue que ne l’était la plaie initiale. Elles se distinguent par leur forme en chou-fleur.

Les cicatrices étirées

Plus couramment appelées vergetures, ces petites cicatrices creusées apparaissent lorsque la peau est étirée notamment dans le cadre d’une prise ou d’une perte de poids importante.

traiter une cicatrice 

Toutes les cicatrices ne sont pas redevables d’un traitement sans chirurgie, l’aspect de la cicatrice et le phototype déterminant le choix d’un traitement .

Le principe du traitement d’une cicatrice

Il existe deux grandes stratégies de traitement non chirurgical d’une cicatrice :

  • Soit l’atténuer 

  • Soit relancer un processus cicatriciel de meilleure qualité..

 

Les indications

Elles dépendent du type de cicatrice:

Un bilan permet de déterminer si le traitement est possible, et lequel choisir.

De manière générale, la chirurgie est souvent nécessaire pour les cicatrices larges, volumineuses ou très irrégulières, nous vous guidons alors vers un médecin spécialiste.

De même que les cicatrices chéloïdes nécessitent le plus souvent des injections de corticoïdes faites également par un médecin.

Les cicatrices atrophiques et les cicatrices creuses post-chirurgicales peuvent être traitées par peeling chimique.

C’est possible sur le visage (cicatrice d’acné) et sur le corps.

Elle peuvent dans le cas d'acné présenter trois formes:

  • les cupules (roll scars)

  • les boîtes (box scars) 

  • les pics à glace (ice pic scars)

Le peeling peut aussi de traiter des cicatrices hypertrophiques modérées ou des cicatrices pigmentées.

LES TRAITEMENTS

Notre centre dispose de  trois alternatives :

  1. Le PEELING

  2. Le SOFTNESS

  3. La LED

SUITES

Outre le peeling qui vous demandera une petite éviction (pelade pendant 3 à 5 jours) ,

Le softness et la Led non.

Vous serez en mesure de repartir au bureau maquillée !

A noter que pour une problématique cicatricielle bien installé, il vous faudra prévoir une cure de plusieurs séances .

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